500 participants du monde maritime (Etat, collectivités, acteurs privés, gestionnaires, associations environnementales, scientifiques…) se sont réunis 3 jours afin d’échanger sur le bilan de la stratégie nationale des AMP 2012-2020 et travailler en ateliers à la prochaine stratégie 2020-2030, ses objectifs et ses solutions.

La FIN était engagée plus spécifiquement dans les travaux sur les "usages durables", à l’occasion desquels elle a défendu la nécessité de disposer d’une meilleure connaissance :

• des effets réels du nautisme et de la plaisance – mais aussi des autres activités économiques et de loisirs – sur l’environnement, mesurés de façon scientifique ;


• du milieu marin et de ses services écosystémiques ;


• du poids économique et social réel de la filière nautique sur les territoires français - c’est précisément dans cet esprit que la FIN est engagée avec certaines régions afin de mener des études des retombées économiques directes et indirectes du nautisme et de la plaisance - ;


• des impacts sur les activités économiques et l’emploi, évalués en amont, des mesures de protection voire de restriction des usages envisagées dans les AMP.

Aujourd’hui, ces éléments font cruellement défaut ; la prise de décision n’est donc pas toujours faite de façon éclairée et par conséquent n’est pas acceptable.

Dans certains territoires, c’est la concertation avec les professionnels du nautisme, mal voire pas associés au processus de décision, qui pêche et engendre tensions et frustrations légitimes. La situation au Banc d’Arguin ou celle en train de se dessiner au sein du parc national des Calanques en sont l’illustration malheureuse.

Ces deux éléments, connaissance et concertation, sont indispensables pour garantir des mesures justes et efficaces dans les aires marines protégées, dans un souci d’équilibre entre préservation de l’environnement mais aussi des activités de loisirs, économiques et sociales.