Démocratiser la mer, et tout particulièrement la voile : un enjeu majeur des professionnels du nautisme, qu'ils soient constructeurs ou loueurs. Exemple avec le groupe Dream Yacht Charter (adhérent FIN).

"Comment s'ouvrir aux jeunes et repenser cette image parfois trop élitiste du nautisme et de la location de bateaux ?" : telle est la réflexion entreprise il y a quelques années par Loïc Bonnet, le dirigeant du groupe, et son équipe.

Première étape : connaître les attentes et besoins d'une clientèle plus jeune en se rapprochant des tours opérateurs avec lesquels travaille le loueur dans ses quelque 54 bases partout dans le monde.

De cette consultation, nait un cahier des charges que Dream Yacht Charter présente à des constructeurs. Deux ans et demi plus tard, le premier monocat Sun Loft conçu sur-mesure sortait des usines Jeanneau (également adhérent FIN).

"Ce bateau relève deux défis, d'abord celui d'offrir plus de places à taille égale puisqu'il dispose de 6 cabines pour les passagers et d'une pour le skipper jusqu'à présent c'était cinq en tout. Ensuite d'avoir un espace intérieur consacré aux cabines avec le mât qui a été avancé, ainsi que la cuisine au niveau du cockpit ce qui fait comme un catamaran [...] L'idée est de rajeunir la clientèle et de démocratiser la mer. Ce nouveau bateau permet d'afficher un prix plus abordable puisqu'il y a plus de cabines", précise Loïc Bonnet.

En complément, poursuivant son analyse des mutations des pratiques nautiques, Dream Yacht Charter a investi le segment de la location à la journée : 

• En créant son propre boat club, le Dream Boat Club. Objectif : permettre à ses adhérents de profiter, le temps d'une journée de sortie, de l'ensemble de la flotte du groupe (incluant des semi-rigides). Une alternative pour les propriétaires qui voudraient se délester du coût d'achat et d'entretien des bateaux.


• En se portant acquéreur de SamBoat, une start-up bordelaise proposant une plateforme de location de bateaux de professionnels mais aussi (et surtout) de particuliers, ce qui lui permet d'élargir encore son offre.

Lire l'article de La Tribune - Marseille

---

Notre avis : utiliser les outils digitaux pour mieux répondre aux attentes des nouveaux plaisanciers, un impératif de développement pour la filière nautique. Voir notamment nos articles sur les sujets suivants : 

• Les marketplaces : l'avenir des ports de plaisance ?


• La location de bateaux : un booster d'attractivité pour les zones portuaires