Ce n'est un secret pour personne aujourd'hui : Lorient et une grande partie de la Bretagne Sud concentrent actuellement 90 % des activités économiques liées au domaine de la course au large, faisant de cette "Sailing Valley" une locomative majeure en termes d'innovations pour la filière nautique.

Dernier fleuron en date : la start-up Avel Robotics qui, à l'instar de sa consoeur lorientaise SEAir, s'est spécialisée dans la fabrication de foils, à la différence près que ceux-ci sont entièrement réalisés par un robot. Une technologie directement issue de l’aéronautique. Jusqu’ici les foils, qui aident à soulever les bateaux de course au-dessus de l’eau et leur donner plus de vitesse, étaient fabriqués à la main, avec une marge d’erreur possible d’un foil à un autre.

"L’intérêt du robot, c’est de pouvoir fabriquer des pièces identiques, facilement, explique Luc Talbourdet, le patron d’Avel robotics. Pour les bateaux de série, ça permet aux marins de se battre à armes égales. L’autre intérêt du robot, c’est la qualité constante et supérieure du produit fabriqué."

Marché visé à terme : équiper directement les bateaux de série des plaisanciers, qu'ils soient à voile ou à moteur.

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