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Navigation de plaisance : une reprise timide et contrastée

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Rappel du contexte :

Le décret du 11 mai 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire, pose une règle générale d’interdiction de la plaisance et des activités nautiques. Celles-ci, au même titre que l’accès aux plages, plans d’eau et lacs, ne peuvent à ce jour être autorisées localement que par le préfet de département sur demande du maire. Nous regrettons vivement cette situation qui génère depuis lundi confusion et incompréhension dans la communauté nautique. Aussi, nous avons adressé dès le 12 mai une lettre ouverte en ce sens au Premier Ministre.

Dans l’immédiat, pour savoir si oui ou non la navigation de plaisance est autorisée localement, il est donc nécessaire, de faire le point sur les arrêtés préfectoraux qui ont été publiés (ou non) à date pour chaque département concerné, en métropole et en Outre-mer.

 

Point de situation :

Depuis mercredi 13/05, si la navigation de plaisance reste interdite sur la majeure partie des bassins de navigation, les premiers arrêtés préfectoraux autorisant la reprise des activités nautiques ont commencé à être publiés, grâce à la mobilisation des maires, des acteurs locaux et des plaisanciers.

Des nouvelles positives nous parviennent ainsi de l’Hérault (grâce notamment à l’action décisive de Stéphan Rossignol, le maire de La Grande-Motte), du Var, des Alpes-Maritimes, de la Charente-Maritime, de la Vendée, de la Loire-Atlantique, du Morbihan, du Finistère, de l’Ille-et-Vilaine, de la Manche ou du Nord, territoires dans lesquels les plaisanciers peuvent ou vont pouvoir prochainement renaviguer (attention liste non exhaustive). Notons aussi que, même dans ces départements, la navigation de plaisance n’est pas autorisée pour l’ensemble des communes littorales (se reporter à la liste présente dans l’arrêté). Autre cas de figure, certaines pratiques nautiques sont parfois exclues (pour des raisons peu évidentes) du champ des activités autorisées. La location de bateaux, par exemple, n’est pas autorisée à cette heure dans le Finistère... et l'on y est autorisé à naviguer seulement entre personnes de la même famille qui ont vécu le confinement ensemble.

En résumé, si une reprise de la plaisance et des activités nautiques commence à s’amorcer, elle reste timide, complexe et hétérogène. Suivant son port d’attache, sur une même façade maritime, un plaisancier pourra tranquillement reprendre le chemin des pontons ou s’exposera à une amende de 135 € s’il prend la direction du large. Attention ce fut le cas à Arcachon. Nous ne pouvons que regretter cet état de faits et espérons que la liberté de naviguer, dans le respect strict des règles de sécurité sanitaire, sera bientôt la norme sur tous les rivages de France, du moins pour les départements classés en "vert".

En attendant, nous invitons les plaisanciers et les professionnels à vérifier, auprès des autorités maritimes et portuaires compétentes, si la navigation est autorisée localement

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