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Réussir à l’export, l’expérience d’une TPE

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Audace, pertinence du produit, positionnement de niche, réseau : voilà ce qui résume le succès en France et comme à l’étranger des Ateliers de la Gazelle des sables, une petite entreprise de moins de 10 salariés spécialisée dans la vente B to C de bateaux de moins de 4 mètres. Dix après son démarrage, la co-fondatrice, Marie Besnié, revient sur ses premiers pas dans l’export.

« Tout a commencé en 2009 avec notre participation au Salon nautique de Paris. Cette première expérience internationale nous a amener à traiter avec des pays frontaliers, et ainsi démarrer le petit export. L’établissement en 2014 de notre usine en plein vignoble angevin a constitué la seconde étape de notre développement. Le choix de cette région s’est fait naturellement, dans le but de répondre à notre diffusion européenne.

La plupart des industriels nautiques français se trouvent soit en Bretagne, soit région Paca. Pour mes clients qui viennent de Berlin, Wismar ou Genève, c’est le bout du monde ! La zone angevine présentait une accessibilité qui a donné envie de faire ce pari audacieux. L’autre élément décisif a été le changement de statut juridique des Ateliers de la Gazelle des sables.

Son passage de statut d’entreprise individuelle à celui de société commerciale SAS nous a ouvert les portes des CCI et de France Business (ex-Ubifrance) et nous a permis de bénéficier d’aides auxquelles nous ne pouvions pas prétendre auparavant. La Prim’Export nous permet par exemple de bénéficier d’une subvention couvrant en partie nos frais lors des salons à l’étranger. Init’Export nous a, quand à elle, permis de couvrir à hauteur de 50% et dans une limite de 4 000 euros, les coûts de communication online et offline. Ces efforts, ainsi que la constitution d’un réseau fiable et efficace, nous ont permis de faire progresser nos ventes à l’étranger de 14% en 2014 et de 18% en 2015. Et surtout de nous envoler vers le grand export, avec des ventes réalisées jusqu’aux Etats-Unis ou au Brésil, etc. Il s’agit encore de ventes ponctuelles, réalisées au cas par cas, mais cela nous permet de mieux connaître les marchés. Cela nous permettra d’aller plus vite ensuite.

La suite ? C’est d’accroitre notre visibilité online et de continuer à structurer cette démarche vers le grand export, avec la mise en place de réseaux de distribution comme on commence à le faire pour les Pays-Bas. Pour cela, il nous faudra trouver de nouvelles compétences, en nous rapprochant notamment des CCI internationales. »

 

 

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