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Un plan de développement pour que la France retrouve son rayonnement nautique

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La Fédération des Industries Nautiques a rendu publique un plan de développement pour que la France retrouve son rayonnement nautique et a organisé un débat politique dans la perspective de la prochaine élection présidentielle

Réunie le 22 mars 2017 en Assemblée générale, la Fédération des Industries Nautiques a présenté un plan de développement du Nautisme et de la Plaisance. Ce documentation d’orientation stratégique est le fruit d’un travail collaboratif d’une année. Il servira de fil conducteur à l’action de la FIN au cours des prochaines années.


Les cinq enjeux structurants d’un projet ambitieux

Compétitivité, développement des marchés, développement durable, place des territoires et grands enjeux nationaux ; c’est autour de ces cinq axes que la FIN a engagé une réflexion par essence politique. 108 mesures soutiennent une dynamique qui appelle aujourd’hui à des réformes structurelles, des modifications normatives ou à des redéfinitions de politiques publiques.



Conserver à la France son statut de grand pays nautique.

Culturellement d’abord. Mer, littoral, eaux vives, lacs, rivages ; en métropole comme en outre-mer, l’activité nautique se pratique par près de 9 millions de nos concitoyens, et se transmet de génération en génération, de façon évolutive, au grès des avancées technologiques, des innovations et des tendances. Economiquement aussi. 5000 entreprises portent 50 000 emplois et permettent à notre Pays de disposer de deux des trois salons nautiques les plus importants d’Europe. Son savoir-faire industriel lui permet d’exporter à plus de 75% une production réalisée sur le sol national et qui occupe un leadership international dans de multiples secteurs.

Le nautisme Français est fragilisé aujourd’hui. Au-delà de la crise financière, La FIN s’est attachée à identifier les freins qu’ils soient de nature sociologique, psychologique, réglementaire... mais aussi les idées reçues comme les nouvelles contraintes ou le changement sociologique.

 

Une démarche participative d’un an, évolutive et stratégique.

Lancée il y a un an lors de l’Assemblée générale de 2016, la FIN a conduit à travers des réunions internes, dans ses salons nautiques ou via une plateforme d’intelligence collective (nauticlab.fr), une action participative. Démarche innovante, Nauticlab.fr a permis à tous les professionnels, adhérents ou non de la FIN, de s’exprimer librement, en votant, en commentant ou en proposant des réformes.

Cette synergie est mise à la disposition de la communauté nautique. Si elle offre un cap, elle doit conserver un caractère évolutif. La FIN s’engage, chaque année, à dresser un bilan de son action.


L’organisation d’une table ronde avec les représentants des candidats à l’élection présidentielle

Pour cette Assemblée Générale, la FIN a tenu à rassembler lors d’une table ronde 3 représentants des candidats des principaux partis politiques, pour confronter leur vision du futur de l’industrie nautique : quelle place a-t-elle dans leur programme, quelles actions porteront-ils si leur candidat est élu ?

  • Viviane Le Dissez, Député des Côtes d’Armor et membre de la Commission du Développement Durable et de l’Aménagement du Territoire, pour le Parti Socialiste.
  • Arnaud Leroy, député de la 5ème circonscription des Français de l’étranger, pour le mouvement En Marche !
  • Bruno Retailleau, Sénateur de la Vendée, Président du groupe Les Républicains au Sénat et Président du Conseil Régional des Pays de la Loire, pour Les Républicains,

1h30 de débat au cours de laquelle chacun a pu exprimer sa vision de l’économie bleue. Un consensus a été entendu quant au souhait d’intégrer davantage le secteur nautique aux organes de gouvernance maritimes et littoraux.

Pour Bruno Retailleau, « Tous les grands défis du 21ème siècle sont liés à la mer, bien au-delà de l’environnement sous lequel elle est souvent réduite. Tourisme, recherche, innovation, valorisation de l’identité maritime, nous devons prendre en compte tous les aspects de l’économie bleue pour offrir un véritable avenir à la filière, avec une vision à 360° ».

Les élus sont aussi revenus sur le projet de taxe mouillage de 2015, en reconnaissant unanimement qu’il était irréaliste. Sur la mise en place de la REP, alors que Bruno Retailleau a estimé qu’il s’agissait d’une taxe à éviter, M. Leroy ou Mme Le Dissez ont estimé qu’il fallait l’inscrire dans un temps d’évolution réaliste mais que sa mise en place restait pertinente.

Arnaud Leroy a précisé qu’au mouvement En Marche !, « On est pour un 100% économie circulaire. Il est urgent de libérer l’économie maritime locale, de mettre en avant les territoires et d’harmoniser notre fiscalité maritime sur celle de la zone Euro. Il faut une REP au juste rythme et au juste prix ».

Pour Viviane Le Dissez, « Il faut organiser la filière, la simplifier pour ne pas multiplier les textes, et lui offrir un plan d’investissements concret. Sur la REP, comme dit le proverbe hâtons-nous lentement et repoussons la date d’entrée en vigueur ».

 

Un principe partagé par tous les candidats : la norme Française ne doit pas être plus contraignante que la norme européenne.

Pour le représentant d’En Marche « l’administration ne doit plus kidnapper les choix démocratiques », ainsi il préconise un « spoil system » et une modernisation de la fonction publique qui mêle des fonctionnaires à des personnes de la société civile rassemblés autour de projets structurants. Emmanuel Macron appelle aussi à un droit à « l’erreur de bonne foi » car le système actuel est trop pénalisant vis-à-vis de l’entrepreneur.

Pour le représentant de François Fillon, il est désormais vital de libérer l’économie et d’assurer la relance de l’industrie. Pour cela le candidat LR s’engage, à travers une Alliance pour la croissance bleue, à dresser une feuille de route stratégique avec le monde économique qui réduise la dette publique et permette de libéraliser l’initiative.

Madame le Dissez s’est inscrite dans la continuité de la Stratégie Nationale Mer Littoral en reconnaissant que des améliorations devaient y être apportées au cours du prochain quinquennat. La Députée des côtes d’Armor a rappelé que Benoit Hamon proposait la création de plans d’investissement à hauteur de 100 milliards d’Euros et a pointé l’inflation législative.

L’ensemble des représentants a salué le travail réalisé par la FIN à travers son plan de développement. Ce document d’orientation permettra à la nouvelle majorité d’avoir un cadre de travail entre les décideurs publics et les forces économiques.

Télécharger le plan de développement

 

Service de presse de la Fédération des Industries Nautiques :
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Béatrice Parrinello Froment
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