Jean-Paul Chapeleau s’est rendu les 30 mai et 1^er juin à Aix-les-Bains à l’invitation du Président de France Station Nautique (FSN), Président de la Station Nautique Aix-les-Bains Riviera des Alpes et Vice-Président de l’Agglomération Grand Lac, Michel Frugier.

France Station Nautique, dont la FIN est membre du Conseil d’Administration, est un réseau de plus de 30 stations nautiques littorales, fluviales ou lacustres, situées en métropole et outre-mer, organisée autour du label France Station Nautique. FSN œuvre notamment pour un développement durable des activités nautiques et coordonne les actions des acteurs économiques et des collectivités locales en matière de nautisme.

A l’occasion de ce déplacement, le président de la FIN a pu rencontrer les acteurs du nautisme sur le lac du Bourget, les maires du Bourget du Lac et de Ruffieux, mais également le maire de Sciez et le 1^er adjoint au maire de Thonon, stations nautiques du lac Léman, pour des échanges riches sur les enjeux du nautisme sur les grands lacs alpins.

Avec près de 3 000 anneaux sur le Lac du Bourget, dont 1 500 au Grand Port d’Aix-les-Bains, autant sur le lac d’Annecy et sur la partie française du Léman, les stations nautiques de Savoie et Haute-Savoie, navigables toute l’année, affichent une activité très dynamique et en forte croissance dans la période après COVID.

Les questions liées au développement durable du nautisme et à la décarbonation des activités étaient au cœur des échanges. Les participants ont également eu l’occasion de visiter l’un des bateaux de la compagnie des bateaux d’Aix-les-Bains, compagnie de transport de passagers sur le lac du Bourget, dont le président, Philippe Gosset, également propriétaire des compagnies du Lac d’Annecy et du Léman, à volontairement décidé d’équiper toute sa flotte de motorisations électriques.

La situation particulière des milieux lacustres incite encore plus qu’ailleurs les élus et les acteurs à anticiper les questions liées à la décarbonation des activités et à l’évolutions des usages. La Station Nautique d’Aix-les-Bains n’autorise ainsi plus de nouvelles activités qui ne soient pas décarbonées.

Le président de la FIN a pu faire part des initiatives prises jusqu’à présent par la filière, du tout récent lancement du projet concernant les analyses du cycle de vie des bateaux, à la filière de déconstruction, laquelle devrait pouvoir très rapidement monter en puissance dans la région des lacs alpins, grâce à l’agrément reçu par le centre opérationnel de déconstruction, proche de Chambéry.

La FIN et France Station Nautique se retrouvent au sein de différentes instances et poursuivront leurs collaborations à l’occasion du colloque annuel de l’organisation et de son Assemblée Générale prévue au mois de novembre.