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Yachting professionnel et protection sociale des marins : des avancées pour l'industrie nautique française

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Retour sur une belle victoire de l'industrie nautique. La mobilisation des acteurs de la Grande Plaisance au sujet de la réforme de la protection sociale des marins, relayée nationalement par la FIN, a permis d'écarter les menaces qui planaient sur l'avenir de toute une filière. Illustration concrète à La Ciotat.

Mars 2017 : une disposition administrative entre en vigueur, elle impose une affiliation obligatoire à l'ENIM (régime spécial de la Sécurité sociale des marins) à tout marin employé sur un navire battant pavillon étranger et résidant en France depuis plus de trois mois.

Cette disposition visait à mieux lutter contre la précarité sociale des marins embarqués sur des pavillons étrangers. Si l’esprit de la mesure est incontestable, son application stricte dans un monde concurrentiel, habitué à travailler avec des assurances privées dans un système très libéral d’inspiration anglo-saxonne, a eu un impact immédiat sur les professionnels de la grande plaisance française.

D’abord sur l’emploi, où de nombreux marins français ou résidents sont restés sans embarquement, pour les chantiers de refit et leurs sous-traitants qui ont connu une baisse d’activité de 30 %, et pour les territoires et l’écosystème du yachting (avitaillement, produits de consommation courante et services divers) qui ont subi un recul de près de 40 %.

"Un coup dur qui a lourdement pénalisé le secteur industriel du refit des grands yachts", souligne M. Patrick Boré, Maire de La Ciotat et Président de SPL La Ciotat Shipyards, spécialisée en refit & maintenance. "La situation était particulièrement préoccupante pour La Ciotat Shipyards, qui investit lourdement pour s'imposer comme le leader mondial du refit des Méga Yachts".

Devant une telle menace à l'égard de toute une filière, la FIN s'est immédiatement rapprochée des pouvoirs publics. Dès septembre 2017, elle obtint des assurances au sommet de l’Etat en vue du retrait de la mesure. Restait toutefois à améliorer le dispositif.

Au final, après plusieurs mois de travail, les nouvelles mesures décidées par le gouvernement, plus souples et adaptées au secteur ultra concurrentiel du yachting, ont recueilli l'approbation de la FIN et des professionnels. Il s’agit d’une illustration parfaite d'une coordination réussie à l'échelon national entre les professionnels de la filière.

Désormais, les chantiers de refit de la Grande Plaisance et leurs sous-traitants peuvent envisager de reprendre leur activité avec plus de quiétude. Toutefois, la FIN entend s’engager davantage aux côtés des professionnels de la grande plaisance française, en PACA, en Corse mais aussi en Nouvelle-Aquitaine ou dans les Outre-Mer.

Lire l'article de La Provence

En savoir plus sur l'adhésion à la FIN

 

NB : Autre dispositif à destination des professionnels de la grande plaisance :

  • Voir le contrat pour la prestation de charter, dit contrat de croisière, créé à l'initiative de la FIN et des Douanes Françaises, permettant de retrouver de la compétitivité sous certaines conditions (création d’un compte obligatoire)

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